1-Test Microbiologique Microtoxo : Laboratoire de microbiologie Berthet 74970 Marignier. mai 2019.En lien avec Yann Olivaux , initiateur du protocole Microtoxo . (La nature de l'eau)
Méthodologie résumée:
La première étape du protocole MicrotoxO consiste préalablement à cultiver les souches bactériennes sélectionnées (Escherichia. Coli, Enterococcus faecalis et Lactobacillus plantarum) dans des milieux nutritifs spécifiques de croissance
La seconde étape consiste d’abord, à partir d’une solution concentrée des bactéries cultivées, à les diluer, 5 minutes avant leur étalement sur le milieu de culture, soit avec une eau témoin (eau de la ville de Marignier, stérilisée), soit avec cette même eau stockée 1 heure dans la bouteille Flaska . La concentration bactérienne finale est de plusieurs dizaines de milliers de bactéries par millilitre, exprimée en nombre de Colonies Formant Unité par millilitre (cfu/ml).
Chaque lot de culture est testé en trois exemplaires (triplicat) dont la moyenne est reprise dans les résultats. On compare ensuite par comptage les développements bactériens (cfu/ml) des six lots après 48 heures d’étuvage à la température optimale de développement des bactéries étudiées (44°C pour E. Coli et 37°C pour L. plantarum et E. faecalis).
Résultats:
Les données du test MicrotoxO concernant l’influence de l’eau stockée dans la bouteille "Flaska (ps7A bleu)" sur une souche bactérienne pathogène d’E. Coli indiquent un effet inhibiteur net de croissance de – 31,6% par rapport à l’eau témoin.
Les données sur une souche d’Enterococcus, bactérie "pathogène opportuniste" indiquent un effet inhibiteur très net de croissance de – 52,2% par rapport à l’eau témoin.
Pour Lactobacillus plantarum, elles indiquent un effet promoteur mais non significatif de croissance de - 6,1% versus l’eau témoin.
N.B : A noter que tout écart de cinétique de croissance (ou décroissance) est significatif si > 5%
Bilan et interprétation:
L’analyse des données démontre que l’eau contenue dans la bouteille "Flaska" présente un pouvoir inhibant net sur la croissance d’une souche de bactéries microbiotiques "pathogènes" ; Escherichia Coli, ainsi que sur celle d’une souche de bactéries microbiotiques qualifiées de «pathogènes opportunistes» ; Enterococcus faecalis. Ce dernier type de bactérie fait partie de la flore commensale ("compagne" du microbiote intestinal) qui intervient en fin de décomposition des matières organiques ingérées. Dans l'eau potable, ce sont des indicateurs de contamination fécale, comme les colibacilles (E. Coli) qui peuvent être à l'origine d'infections chez les patients fragilisés.
Concernant la souche de Lactobacillus plantarum (bactérie biogène i.e. utile), l’eau issue de la bouteille «Flaska » présente une incidence neutre sur ce type de bactéries.
Au vu de ces constats, il apparait qu’une eau de boisson modifiée par la bouteille «Flaska » présente à priori des indications de consommation «favorables» car elle participe à l’équilibre du microbiote intestinal en n’affectant pas la flore utile, dite biogène. Il est à noter que les souches d’E. Coli sont des bacilles gram négatif alors que les deux autres sont gram positif (forme bacille pour Lactobacillus et coccobacille pour Enterococcus.
Limites de validité du test MicrotoxO
Les présentes conditions méthodologiques du test MicrotoxO ne permettent pas d’en connaitre l'effet sur d'autres espèces bactériennes en particulier les flores symbiotiques. De nouveaux essais sur d’autres souches microbiotiques pathogènes et biogènes seraient nécessaires pour déterminer précisément les effets singuliers de la bouteille «Flaska » et leur rémanence possible d’action dans le temps.
Notons également que les conditions présentes de mise en œuvre du test ne peuvent préjuger de l'incidence de l'effet observé sur une concentration bactérienne plus élevée. La concentration bactérienne choisie dans les expérimentations sur E. Coli, Enterococcus faecalis et Lactobacillus plantarum, correspond à celle pouvant modifier un état écologique instable vers un état déséquilibré voire pathologique.
Par ailleurs, nonobstant les effets inhibiteurs ou non sur la croissance des trois souches bactériennes utilisées pour ce test, il faut rappeler que le profil microbiotique d’une personne est singulier et multifactoriel. En effet, Il dépend des composantes de notre hygiène de vie et de leurs interactions, notamment de la qualité de l’eau (ou des eaux) consommée(s) et du mode alimentaire qui interfèrent de manière complexe sur notre équilibre microbien intestinal.